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  • Photo du rédacteurMathilde ROUX

Pourquoi vivre en 2022 ?

Je profite de l'anniversaire de Xavier Dupont de Ligonnès pour vous poser cette joyeuse question, introductive à cette année qui mise tout sur un chiffre insupportable s'il en est : le 2. À l'exception du 6, qui a le bon goût d'être diabolique, je ne connais pas de chiffre plus bête.


Face à une telle provocation, j'ai décidé de combattre et de me résoudre à écrire. Fin de la jachère, on reprend la plume. Pour mes fans de la première heure (Stéphanie et Vincent, vous m'avez fait culpabiliser depuis l'anniversaire de la Nuit des longs couteaux (30 juin 2021, il y a six mois donc: 6...), vous n'imaginez même pas...: la pochette "sérendipité" constamment sous mes yeux, là, sur le secrétaire...), pour la créativité, pour mieux vivre en somme.


Mais pourquoi vivre en 2022 ?


LA question qui m'a fait subir un nombre incalculable de grasses matinées durant cette année moribonde. La grasse matinée, antichambre de la dépression.

Durant mes six (encore !!) années d'exil ensoleillé, je me suis laissée convaincre par la théorie sudiste du "trinquille" ( le Parisien "foutu pour foutu", le royaliste "après nous le déluge", pour résumer: qu'est ce qu'on en a à faire ? En cinq (ah voilà !) mots comme en mille: on s'en bat les couilles).

Je me suis laissée bronzer dans des piscines de Ricard. (JAMAIS de 51. Parce que 5+1=....).

Laissée lire plutôt qu'écrire.

Grossir plutôt que courir.

Rire plutôt que compatir.

La paresse est une tragédie.

Souvenez-vous Seven....


CEPENDANT (et non pas "par contre", incorrect),


Qu'est ce que j'observe de mes petits yeux ébahis lorsque je me retourne ?

Que j'ai survécu. Que nous avons survécu. Continué à dire non. Beaucoup à Macron, moi au 51. Chacun ses combats.

Alors certes, nous nous sentons souvent comme des flaques (si, si, réfléchissez deux secondes, l'image est bonne) mais une flaque dans laquelle on saute brille toujours de mille éclats. Pas vrai les minots ?


Dormir n'est pas mourir mais veiller. Et l'on veille parce que l'on croit. Malgré la bêtise et les maux de tête. Malgré la mésestime impardonnable de soi.


J'écrirai donc. Parce que vous vivez pour (aussi) faire mieux. Nous sommes des teignes. Antipathiques, donc, mais tenaces. Et conscients. Si nous ne l'étions pas, pourquoi pleurerions nous ?


Alors, 2+0+2+2=... mais Belle Année pourrie les amis !


En avant, calmes et droits. Le 3 suit toujours le 2. C'est mathématique.



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