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  • Photo du rédacteurMathilde ROUX

Le mot du jour

Hiérosolymitain. J'ai presque eu envie de rajouter un H. Et quelques Y.

Pourtant ce mot n'appartient pas au (complexe) vocable polonais puisqu'il s'agit du nom désignant les habitants de Jérusalem. Tout le monde ne peut pas être marseillais, ce serait trop simple.

J'ai trouvé ce terme à la toute fin de la p.167 d'Une vie sans fin de F. Beigbeder, que je lis en ce moment (en même temps que l'Histoire de Marseille de Duchêne et Contrucci chez Fayard, dans laquelle on ne trouve pas ce terme. Du moins pour l'instant. Je vous en dirai plus lorsque j'aurai terminé. Promis. Je vous en prie.). Ni une ni deux, je me suis précipitée sur mon ordinateur portable pour mieux comprendre (et vous avec). C'est malheureux et lamentable à dire, mais je n'ai ni Petit Robert, ni Larousse ni Littré dans ma bibliothèque. Honteux.

Beigbeder ne serait pas fier. Son dernier ouvrage (Une vie sans fin donc) m'a été offert par mon chéri qui, en conclusion:

-n'est pas jaloux (je le savais).

-lit bien mon blog (je le savais un peu moins).

Mon chéri est parfait. Il lit surtout des ouvrages de navigation. C'est son "amorce de lecture". Vous savez, ce passage que l'on emprunte pour trouver un premier ou un 1692ème ouvrage ("qu'est ce que je vais bien pouvoir lire ?", LA question récurrente de ma vie). Mon chéri, c'est la mer. Moi, c'est la mort. J'aime bien les meurtres. L'humour noir aussi (sur fond de paysage marin, je ne rechigne pas cela dit, on n'est pas sauvages). Et mis à part ma Sainte Trinité Vivante (Vargas, Beigbeder, Jaenada, dit Philippe), mes auteurs de prédilection sont morts sans m'attendre. Triste.


Une vie sans fin n'est pas un roman policier (c'est Beigbeder qui l'a écrit, il y est donc question de Beigbeder et Beigbeder n'est ni mort ni meurtrier, quoi qu'en dise mon amie Anne Violaine qui croit en l'Amour éternel) mais un ouvrage excessivement anxiogène qui raconte la vie d'un homme refusant la mort, pour lui et ses enfants. Je ne l'ai pas fini puisque je me suis empressée de vous faire partager ma joie d'avoir découvert un nouveau mot, mais sachez tout de même que ce livre reste très drôle. Humour, angoisse et religiosité (Jérusalem, souvenez vous, c'est pour ça qu'on est là), un trio pour l'instant gagnant.

Je vous en dirai plus à la fin qui ne saurait tarder. Fin du livre bien sûr. Parlons pas de malheur.



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