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  • Photo du rédacteurMathilde ROUX

Bref. Je tutoie Jaenada.

Comme je vous le dis. Pas au sens figuré, genre: "j'aime tellement cet auteur, j'ai lu tous ces livres, j'ai l'impression de le connaître". Non, non. Philippe m'a payé une bière. Ni plus ni moins. Sympa comme tout.

Que je vous raconte un peu l'histoire de cette bière (ambrée, excellente, avec un petit goût de clémentine, répétait le serveur un brin pot de colle).

Tout est parti de la lecture de la Serpe (voir précédent post) suivie d'extrêmement près par celle de La Petite Femelle. Tellement interpellée par ces lectures et inspirée par Jean-François, mon cousin adoré qui écrit à tout ce qui bouge du moment qu'il s'agit d'un homme cultivé, je prends ma plume et envoie deux belles pages à M. Jaenada, directement dans son bistrot préféré du 10ème (arrondissement bien sûr. De Paris, ça va sans dire). Je ne savais pas que l'on devait écrire aux éditeurs des écrivains. La plupart des écrivains que je lis sont morts en même temps. Je ne me pose pas la question du coup. C'est logique.

Visiblement ça lui a plu et ni une ni deux rendez-vous est pris pour la fête du livre d'Hyères le 21 avril. Remarquable salon bourré d'auteurs impeccables et de personnalités brillantes que je recommande. A vous mais aussi à moi-même. J'y retournerai l'an prochain puisque je suis mono-tâche. J'allais y rencontrer M. Jaenada et pas Jean Marie Périer, FOG, Alexandre Jardin et tous les autres (Frédéric Beigbeder et Fred Vargas n'étaient pas là, encore une chance). Bref, M. Jaenada est devenu Philippe et m'a guéri de mon syndrome tristement lourdingue de la fan.

Les grands artistes et autres messagers d'espoirs sont des gentils timides comme les autres.

Plus de peur, que du respect.

Aimez Jaenada, il vous le rendra.


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