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  • Photo du rédacteurMathilde ROUX

Y a des mamans que j'aime.



"Quel titre de post étonnant !" me direz-vous. J'en conviens aisément.

Déjà que je n'aime pas les femmes, autant vous dire que je préfère oublier l'existence des mères.

On n'est pas fanatique de Psychose sans raison les amis !


Et pourtant (pourtant!) il m'est arrivé, grâce à la musique, de croiser deux destins de mamans incroyables. Et je ne parle pas de Florence Foresti la Géniale (#motherfuckermonamour).

Que je vous explique.


J'aime bien la musique. Trop. Tellement que j'ai vécu dans le silence jusqu'à mes 3& ans (ce & n'était pas une coquille, mon âge ne vous regarde pas). Trop d'émotions et d'appels du corps (pas que du pied donc, même si j'aime le prendre, hihi !)..... Puis j'ai géré "poca poco" ("petit à petit" en espagnol, quelle langue ridicule n'est-il pas ?). Et c'est un fait établi en Mathildie que nourriture mise à part (mais bien bien mise à part hein ? Déconnons pas avec ça.), les anglais restent les dieux de la sexitude. Et beaucoup grâce à la musique.


Bowie était anglais.


Or, au cours de ma courte vie de jeune fille, je suis tombée sur deux oeuvres littéraires majeures, à lire avant de mourir donc:

-Life de Keith Richards.

-et Lennon de P. Norman.

La première possède tout à mon humble avis : style, humour et intelligence. La seconde indispensable parce que très érudite et décrivant à merveille une figure obsédante s'il en est: Julia Lennon, la mère de John.

Je ne me souviens plus aujourd'hui des détails de l'existence de Lennon (j'oublie ce que je lis, c'est commode je vous jure...) MAIS sa mère, elle, j'y pense tous les jours (mis à part quelques dimanches pleins de chagrinades. #fuckledimanche).

Julia Lennon n'a pas à proprement parler élevé son fils, elle est morte trop jeune, écrasée par un chauffeur (une de ses vies avec une seconde maudite: le tueur de Pierre Curie, de Coluche... Ces inconnus qu'on déteste). Une femme indépendante, peu passionnée par son statut de mère et qui n'a fait "qu'une" chose pour son fils (mis à part lui donner la vie, ce qui n'est pas de la tarte, je peux te dire): lui offrir sa première guitare. "Cet enfant doit jouer de la guitare". Julia ne parlait pas pour ne rien dire.


De l'influence de l'amour et de l'intelligence sur l'évolution d'un enfant artiste. Combien de vies Julia Lennon a-t-elle sans le savoir rendu plus belles ?


Les dernières lignes de Life me permettront de conclure au mieux ce post: "je la (la mère de Keith) revois rentrant à la maison après le travail. J'étais assis en haut de l'escalier et je jouais Malaguena. Elle s'est dirigée directement vers la cuisine, elle s'est aussitôt activée avec ses marmites et ses casseroles, et elle s'est mise à fredonner la mélodie que je jouais. Brusquement, elle est apparue en bas des marches: "c'est toi qui jouais ? j'ai cru que c'était la radio" Deux mesures de Malaguena et te voilà lancé dans la vie."


Doris et Julia. Ces deux merveilles de mères.





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