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  • Photo du rédacteurMathilde ROUX

REFRAIN

« Le roman d’un amour obsessionnel, comme la trame d’un conte, le souffle du vent, le refrain d’une chanson. »

Mon premier roman sort en salles (cinéphilie oblige) le 28 août ! Demain, pour ainsi dire. Commandable à partir de cette date dans toutes les villes de France et de Navarre (historiophilie itou).

-Mais, au fait, me demandez-vous quinze fois par jour (nombreux fans que vous êtes) : DE QUOI CA PARLE ?

J’aime beaucoup répondre :

-D’un matricide. Ça calme, ça fige même, et après on me fiche la paix. Ça vous a un côté Mercredi Adams fort sympatoche, ce genre de réponse. Ça pose une ambiance.

Je n’aime pas beaucoup parler de la trame d’un livre. Je n’ai aucune foi dans les quatrièmes de couverture (la mienne, cependant, est assez géniale). Parce que lire un livre équivaut à une rencontre. On en retient principalement des impressions, bonnes ou mauvaises. Ou, dans le pire des cas, on a tout oublié. Bref, on peine à expliquer.

ÉcrireRefraina représenté le même cas de figure : j’ai rencontré plusieurs histoires, de nombreuses répliques et quelques anecdotes qui m’ont inspiré une trame.

-D’accord. Mais laquelle ?

Le fan (atique) est entêté, voire obsessionnel. C’est pour ça qu’on l’aime.

Alors soit. Commençons par le titre, ce qui « me vient » en premier. 16 juillet 2013 : « J’écrirais bien un roman. Il s’appellerait Refrain ». Petite naïve, va.

- Mais pourquoi Refrain(au fait) ?

Les injonctions sociales m’intéressent au plus haut point : « dis bonjour, réussis, aime ton prochain, méfie-toi de l’autre, ne sois pas naïve, reste spontanée, ne te marie pas, trouve l’amour, reste polie, sois naturelle etc., etc. »

Nous répétons tous ces rengaines, que j’appelle des refrains. Parce que toujours les mêmes, entendus mille fois, comme une chanson familière.

Dans le livre éponyme, je décris le destin de Camille, un personnage qui n’est « pas à sa place ». En ce sens qu’elle ne fait rien de ce que l’on attend d’elle. Elle pleure devant un poulet rôti (attention : premier roman vegan) et obéit sans réfléchir à une mère passablement abusive (le vegan n’est pas incompatible avec le trasho-freudien).

Camille s’échappera pourtant. Bizarrement, à sa manière habituelle.

Roman contemporain qui interroge nos codes en les pointant du doigt à travers un (presque) merveilleux quatuor évoluant au fil du conte comme au fil d’un rasoir : Camille, dont nous avons déjà parlé, Mickaël, le prince approximatif, Jack, l’enfant muet, et Roxane, la narratrice toute puissante que vous ne connaissez pas encore et qui le vit très bien. Au coeur de la montagne Noire et de ses sapins couverts de brume, leurs histoires se répondront comme un écho.

À la vie à la mort.




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