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  • Photo du rédacteurMathilde ROUX

Cet été vous étiez plutôt piscine ou océan ?

C'est la rentrée. Vous regrettez le contact de l'eau et du soleil sur votre peau. C'est normal. Parlons en. J'aime appuyer là où ça fait mal. D'autant plus que je vis au soleil au bord de l'eau.

J'ai beaucoup de chance.

Ce qui m'amène à reformuler le titre de ce post: un écrivain choisira-t-il plus spontanément la piscine ou l'océan ?

Bien sûr, mes amis marseillais répondront la mer. Mais ce blog est ambitieux. Ce sera donc piscine ou océan. Les personnes vivant près d'un lac s'abstiendront. Faut que j'avance, je n'ai pas non plus que ça à faire.

Bref.


Je dirais que ça dépend. Piscine et océan ont leur charme. C'était bien la peine de se prendre la tête sur les 10 précédentes lignes...


La piscine sera plus chabrolienne et propice aux analyses familiales. ("Chabrolien", quésaco ? Chabrol est le réalisateur des drames familiaux bourgeois et nauséabonds. Atmosphère de huis clos. "C'est quoi cette famille Simone ???? Je voulais juste passer un bon week-end, maintenant mamie est morte et va savoir où on a foutu le cadavre..." etc....). En deux mots la piscine reste un peu snob, confinée et flippante. Manque de sel (et de poivre également si je peux me permettre de demander. Merci beaucoup). Dans une piscine, vous êtes un peu chez vous, face à vous-même. L'an dernier vous faisiez 10 longueurs, c'est quoi ce travail ?

L'océan en revanche vous entraîne quant à lui dans des flots de passion et d'introspection (Poil au menton). Il surprend. "je l'avais pas vu cette vague. C'est ballot: où est passé le gosse ?" Et puis face à l'océan vous affrontez l'Avenir, l'Autre, l'Ailleurs, l'Inconnu. Vous vous interrogez irrémédiablement sur le sens de la vie. Face à une piscine, vous faites face au barbecue. Comment rendre les patates plus fondantes à coeur ? (personnellement, ça m'est égal, je n'aime pas les pommes de terre). Et puis l'océan c'est froid et c'est propre. Ca fouette et ça s'affronte. La piscine a le charme d'un bain collectif.


Pas le même délire indéniablement.


L'important sera donc de choisir sa place, comme dirait l'autre excité du Stade. De se connaître. Vous avez 10 mois, pas un de plus, pour faire votre choix pour l'an prochain. Choisirez vous alors le changement ou resterez vous fidèle ? Là encore il y a débat. Mais je dois vous laisser: j'ai un plongeon à faire.





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